Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

mardi 25 mai 2010

Freud n'est pas un penseur de la perversité : c'est un penseur pervers

(le début est librement inspirés de Passion for Murder, d'Eric Miller)

Freud voulait nous convaincre que nous sommes tous des meurtriers potentiels. C'est ce qu'il dit explicitement et implicitement dans tous ses écrits - et c'est le sens de son "complexe d'Oedipe".

Pourquoi sommes-nous, collectivement, aveugle et sourd à ce message pourtant si clair, affirmant que Freud ramène tout au sexe, et seulement au sexe, refusant de voir et d'entendre que c'est tout autant au meurtre qu'il nous ramène, que c'est dans l'assassinat qu'il nous enferme ?...

Peut-être parce que nous y sommes trop réceptifs, justement. Tellement convaincu que Freud dit vrai, que nous ne voulons même pas creuser le sujet - par peur de nous-mêmes.

Je change un peu de sujet.

Le terme "perversion" implique que quelque chose (un instinct par exemple) a été détourné et dévié de son cours naturel.
Mais Freud s'est employé à décrire la nature humaine dans les termes de la perversion, faisant ainsi de ce qui est pervers - et donc, logiquement, inhabituel et contre-nature - l'explication ultime de ce qui est naturel et habituel.

Cette manière de présenter les choses est en elle-même perverse. Freud ne se contente pas de parler de la perversité - il est pervers, et pas seulement dans sa vie personnelle et privée, bien cachée, mais aussi au grand jour, en tant que penseur, dans ses théories. Ce n'est pas un penseur de la perversité, qui s'intéresserait au sujet, c'est un penseur pervers, qui tord le sens des mots et les concepts de manière à subvertir le sens de ce qui est naturel et normal.

Beaucoup de victimes de la psychanalyse en ont parlé comme d'un "viol mental". C'est qu'effectivement, il y a à l'origine de la psychanalyse, un viol invisible - et la victime, c'est la langue, autrement dit la pensée, autrement dit la logique, autrement dit le bon sens.

Prenons un exemple.

Qu'une femme ait envie d'avoir un enfant, c'est ce qu'on appelait avant Freud "l'instinct maternel" ou qu'on ne qualifiait même pas, parce qu'on trouvait ça complètement naturel.

Qu'une femme ait envie de se faire greffer un pénis, c'est pour le moins, inhabituel et bizarre - et je suis sûre que si on faisait un sondage, on trouverait que les femmes qui ont cette envie étrange sont plus que rares.

Je pense que vous serez d'accord avec moi : s'il y a une de ces deux envies qui a besoin d'être expliqué, ce n'est pas que les femmes aient envie d'avoir des enfants à aimer, mais plutôt que certaines femmes aient envie de se faire greffer un pénis.

Mais Freud, parce qu'il "pense pervers", part du principe que ce qui est bizarre, anormal, c'est que les femmes aient envie de faire des enfants - et inversement, ce qu'il juge normal et naturel, c'est que les femmes rêvent de devenir des hommes.

Et c'est là que tout son génie diabolique se manifeste :  pour faire passer l'idée complètement démente que ce qui est anormal est normal et que ce qui est normal est anormal, Freud explique le normal par l'anormal.

Dans sa perspective, si une femme veut un enfant, c'est parce qu'elle veut un pénis. Son bébé est un substitut de phallus.

L'envie originelle, naturelle, est celle du phallus ; le désir d'enfant n'est qu'une perversion de ce désir naturel et inné.

En d'autres termes, une femme vraiment normale ne fait pas d'enfant - elle se fait opérer.

Quand on pense que des générations entières y ont cru... et que des milliers, des millions de gens continuent à croire à cette salade de salades toxiques, à ce ramassis d'élucubrations malsaines, à ces délires diaboliques...

Comparer Freud au Diable, ce n'est d'ailleurs rien faire de plus que ce qu'il a fait lui-même : il se prenait pour le Diable.

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour et merci de ton commentaire,
      Freud a fait vraiment beaucoup de mal c'est clair. Voici le livre (publié par mes soins) où Eric Miller mène l'enquête sur ses actes criminels :
      https://www.amazon.fr/Livre-Noir-Freud-Eric-Miller/dp/1717072496/
      Je propose une séance gratuite de coaching par les rêves éveillés : c'est très instructif et bénéfique, même quand on n'a pas de problème particulier. Bien sûr, rien à voir avec la psychanalyse, même si on travaille sur du rêve. Contacte-moi si ça t'intéresse à lucia@lucia-canovi.com

      Supprimer