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samedi 2 octobre 2010

Créativité ou agression sexuelle contre mineurs ?

En tant que société, nous avons oublié qu'une agression peut être visuelle.

Un exhibitionniste qui montre son sexe à des enfants de cinq ans les agresse, même s'il ne fait rien d'autres.
Agression sexuelle.
Agression qui a des conséquences.

Que penserions-nous d'un père qui balancerait son sexe sous le nez de ses enfants, puis leur ferait regarder des films pornographique avec lui ?

Que c'est un père incestueux.
Qu'il les agresse sexuellement.
Qu'il les traumatise.

Que pensons-nous d'un publiciste ou d'un cinéaste ou d'une chanteuse qui fait exactement la même chose - c'est-à-dire qui balance des sexes (masculins et féminins) et de la pornographie sous les yeux des enfants ?

Que c'est un créatif.
Que c'est un artiste.
Qu'il a le droit de.

Parce que l'Art sert de couverture et d'excuse et parce que l'agresseur est dématérialisé, invisible, on se refuse à comprendre que là aussi, il y a agression sexuelle.

Agression qui a des conséquences.

Les enfants qui ont été violé sont plus portés à la promiscuité et développent plus tôt des caractéristiques sexuelles secondaires - dans une moindre mesure, les enfants qu'on expose à la pornographie aussi.

Mais où commence la pornographie ?

Ses limites bougent sans cesse... Ce qui était pornographique il y a trente ans est aujourd'hui tout juste érotique. Est-ce que ce qui pornographique aujourd'hui sera dans trente ans tout juste érotique ?

Y aura-t-il des fellations sur les affiches publicitaires ?

ça en prend le chemin.

Dans notre monde, pour qu'un enfant soit agressé sexuellement et traumatisé, il suffit qu'il ait des yeux et qu'il s'en serve.

vendredi 28 mai 2010

Quand on prend son cas pour une généralité...

(Encore d'après Passion for murder

Freud était un père : il affirme (dans sa correspondance) que tous les pères veulent abuser sexuellement de leurs enfants.

Freud était un enfant : il affirme que tous les enfants veulent tuer leurs parents.

Freud avait des goûts bizarres : il affirme (dans Trois essais sur la sexualité) que le désir de manger des excréments et de copuler avec des cadavres peut être le fait de gens normaux, pervers uniquement sur ce point.

Freud voulait tuer ses supérieurs : il affirme que c'est là encore un désir tout à fait normal.

mardi 25 mai 2010

Freud n'est pas un penseur de la perversité : c'est un penseur pervers

(le début est librement inspirés de Passion for Murder, d'Eric Miller)

Freud voulait nous convaincre que nous sommes tous des meurtriers potentiels. C'est ce qu'il dit explicitement et implicitement dans tous ses écrits - et c'est le sens de son "complexe d'Oedipe".

Pourquoi sommes-nous, collectivement, aveugle et sourd à ce message pourtant si clair, affirmant que Freud ramène tout au sexe, et seulement au sexe, refusant de voir et d'entendre que c'est tout autant au meurtre qu'il nous ramène, que c'est dans l'assassinat qu'il nous enferme ?...

Peut-être parce que nous y sommes trop réceptifs, justement. Tellement convaincu que Freud dit vrai, que nous ne voulons même pas creuser le sujet - par peur de nous-mêmes.

Je change un peu de sujet.

Le terme "perversion" implique que quelque chose (un instinct par exemple) a été détourné et dévié de son cours naturel.
Mais Freud s'est employé à décrire la nature humaine dans les termes de la perversion, faisant ainsi de ce qui est pervers - et donc, logiquement, inhabituel et contre-nature - l'explication ultime de ce qui est naturel et habituel.

Cette manière de présenter les choses est en elle-même perverse. Freud ne se contente pas de parler de la perversité - il est pervers, et pas seulement dans sa vie personnelle et privée, bien cachée, mais aussi au grand jour, en tant que penseur, dans ses théories. Ce n'est pas un penseur de la perversité, qui s'intéresserait au sujet, c'est un penseur pervers, qui tord le sens des mots et les concepts de manière à subvertir le sens de ce qui est naturel et normal.

Beaucoup de victimes de la psychanalyse en ont parlé comme d'un "viol mental". C'est qu'effectivement, il y a à l'origine de la psychanalyse, un viol invisible - et la victime, c'est la langue, autrement dit la pensée, autrement dit la logique, autrement dit le bon sens.

Prenons un exemple.

Qu'une femme ait envie d'avoir un enfant, c'est ce qu'on appelait avant Freud "l'instinct maternel" ou qu'on ne qualifiait même pas, parce qu'on trouvait ça complètement naturel.

Qu'une femme ait envie de se faire greffer un pénis, c'est pour le moins, inhabituel et bizarre - et je suis sûre que si on faisait un sondage, on trouverait que les femmes qui ont cette envie étrange sont plus que rares.

Je pense que vous serez d'accord avec moi : s'il y a une de ces deux envies qui a besoin d'être expliqué, ce n'est pas que les femmes aient envie d'avoir des enfants à aimer, mais plutôt que certaines femmes aient envie de se faire greffer un pénis.

Mais Freud, parce qu'il "pense pervers", part du principe que ce qui est bizarre, anormal, c'est que les femmes aient envie de faire des enfants - et inversement, ce qu'il juge normal et naturel, c'est que les femmes rêvent de devenir des hommes.

Et c'est là que tout son génie diabolique se manifeste :  pour faire passer l'idée complètement démente que ce qui est anormal est normal et que ce qui est normal est anormal, Freud explique le normal par l'anormal.

Dans sa perspective, si une femme veut un enfant, c'est parce qu'elle veut un pénis. Son bébé est un substitut de phallus.

L'envie originelle, naturelle, est celle du phallus ; le désir d'enfant n'est qu'une perversion de ce désir naturel et inné.

En d'autres termes, une femme vraiment normale ne fait pas d'enfant - elle se fait opérer.

Quand on pense que des générations entières y ont cru... et que des milliers, des millions de gens continuent à croire à cette salade de salades toxiques, à ce ramassis d'élucubrations malsaines, à ces délires diaboliques...

Comparer Freud au Diable, ce n'est d'ailleurs rien faire de plus que ce qu'il a fait lui-même : il se prenait pour le Diable.

samedi 22 mai 2010

La psychanalyse est-elle une secte ?

"Les sectes infligent à leurs adeptes un lavage de cerveau. Elles accomplissent cet exploit notamment en retravaillant leurs souvenirs. Pour s'assurer que les nouveaux adeptes croient véritablement à leur nouvelle "famille", les sectes entreprennent de les convaincre que leurs proches et amis étaient méchants. Elles conduisent les nouveaux adeptes à déformer leurs souvenirs du passé, d'une manière détournée souvent empreinte de gentillesse." (Améliorer sa mémoire pour les nuls, p. 33)

Combien d'analysants ont "découvert" grâce à la psychanalyse qu'en fin de compte, tous leurs problèmes psychologiques, tous leurs malheurs, étaient dus à leurs proches ?...

Qu'en fin de compte, tout est la faute de papa, maman, d'un frère ou d'une sœur ?

Cette ré-écriture du passé correspond précisément au lavage de cerveau pratiqué par les sectes : il s'agit de couper le nouvel adepte (l'analysant) de ses racines pour qu'il considère la psychanalyse comme sa nouvelle famille.

Sa vraie mère, ce n'est pas sa vraie mère, qui lui a fait tout le mal possible, mais la tendre, la douce, la maternelle Psychanalyse.
Son vrai père, ce n'est pas son vrai père, responsable de tous ses malheurs, mais le docteur Sigmund Freud ou son psychanalyste-guru, cet homme mystérieux et tout-puissant qui se tait et "n'en pense pas moins"...

mercredi 19 mai 2010

Le vrai, le faux et le psychanalyste

Dans une interview que vous pouvez regarder ici, un psychanalyste (peu importe son nom, car son point de vue est typique) affirme avec beaucoup d'emphase et sur un ton très dogmatique :

"Je ne crois pas aux faits et aux données bruts. En tout cas la psychanalyse apprend à ne pas croire à ça. C'est pour ça que je trouve absolument sommaire votre opposition de l'histoire et de la légende. ça, je trouve ça naïf. [...] Tout est légende."

Mais que sont les faits ? Que sont les données ?
Tout simplement la réalité.
Tout simplement la vérité.

Si la psychanalyse apprend à ne pas croire à la vérité, elle apprend à croire à quoi ?...

Bingo : à la légende ("tout est légende") - en d'autres termes, au mensonge.

Et si c'est être "naïf" que de préférer les faits et les données aux légendes, alors, soyons le plus naïf possible. D'ailleurs ce mot, naïf, a une étymologie bien sympathique : naïf vient de nativus qui signifie "reçu en naissant, inné, naturel". Être naïf, c'est être authentique, naturel, c'est resté proche de sa nature originelle .

Et maintenant, je vous propose un petit exercice de démystification. Dans la réplique du psychanalyste, remplaçons "psychanalyse" par "papa".

"Je ne crois pas aux faits et aux données bruts. En tout cas papa apprend à ne pas croire à ça. C'est pour ça que je trouve absolument sommaire votre opposition de l'histoire et de la légende. ça, je trouve ça naïf. [...] Tout est légende."

Il suffit de cette petite permutation, bien dans l'esprit de la linguistique moderne, pour s'apercevoir que l'affirmation du psychanalyste ne repose que sur l'argument d'autorité : la psychanalyse l'a dit, donc c'est vrai.

Qu'est-ce qui vrai ?...

Que tout est faux, que "tout est légende".

"Papa m'a appris que tout est faux, alors tout est faux, et c'est comme ça ! Et si tu dis pas comme moi, t'es qu'un... - Menteur ?... Non, pas menteur, parce que ça c'est un compliment... T'es qu'un NAÏF !"

Naïf est l'insulte qu'on réserve à ceux qui pensent encore que la vérité n'est pas complètement négligeable... ceux qui pensent que la vérité est préférable au mensonge.

Je me demande, au passage, si le psychanalyste en question se fait payer avec des billets de Monopoly ? S'il satisfait son appétit avec des accessoires de théâtre (poulets en plastique, pommes en papier mâché) ? S'il aime que sa femme lui mente ? S'il est content lorsqu'on lui donne de faux horaires, de faux tarifs ?

Parce que si vraiment, comme il l'affirme et comme il le croit, tout est légende, ça ne devrait lui poser aucun problème...

Il ne devrait même pas remarquer la différence, qui dans sa perspective n'existe pas.

Une analyse plus détaillée des propos en question est proposée sur ce blog.

lundi 17 mai 2010

Les victimes de Freud (liste non-exhaustive)

Qui a dit que Freud était sexiste ?! Il ne faisait aucune discrimination, et tuait tout aussi volontiers les hommes que les femmes... Voici une liste incomplète de ses victimes :

- John Freud (tué en 1875, en été, probablement peu après l'anniversaire des 20 ans de John, le 13 août 1875 - probablement avec un couteau, probablement castré et violé aussi...)

- Mathilde S. (tuée le 24 septembre 1890 par une injection de drogue - Freud a beaucoup expérimenté sur elle avant d'en arriver là)

- Le Docteur Joseph Paneth (tué en 1890 - circonstances inconnues)

- Pauline Silberstein (tuée le 14 mai 1891 - poussée du 4ème étage de l'immeuble du cabinet médical du docteur Freud.)

- Le docteur Ernst Von Flieschl (tué le 22 octobre 1891 - d'abord rendu dépendant à la cocaïne puis tué par des injections massives de cocaïne et de morphine)

- Nathan Wise (tué 1883 - par strangulation probablement : le corps a été retrouvé pendu dans des toilettes publiques)

Tous les détails et les motifs de ces différents meurtres ici - en anglais.

A tous ceux qui croient que Freud ne parle que de fantasmes...

Voici deux citations qui permettent de saisir son point de vue réel sur la question :

"L'homme était un pervers et par conséquent, en bonne santé."

"S'il pouvait être pervers, il serait en bonne santé"

Par "être pervers", il faut comprendre : passer à la pratique.

Les détails ici.

Les bonnes idées du docteur Freud : donnez des excréments à manger à votre bébé !

En fait, j'exagère un tout petit peu, car il n'a pas donné le conseil aux autres - il aurait juste aimé le suivre lui-même...

Voici la citation en anglais :

I wanted to ask you in connection with excrement-eating. . . and animals, when disgust first appears in small children and whether there is a period in early infancy when no disgust is felt. Why do I not go to the nursery and experiment [with Annerl]? Because with twelve and a half hours work, I have no time and because the womenfolk do not back me in my investigations."
(p. 207)
Letter to Fliess, February 8, 1897.

Traduction :

"je voulais te demander, par rapport au fait de manger des excréments [passage censuré] et les animaux, quand le dégoût apparaît pour la première fois chez les jeunes enfants et s'il y a une période dans la petite enfance durant laquelle aucun dégoût n'est ressenti. Pourquoi je ne vais pas dans la chambre du bébé pour faire l'expérience avec Annerl ? Parce qu'avec 12 heures et 1/2 de travail, je n'ai pas le temps, et parce que les femmes de la maison ne me soutiennent pas dans mes investigations."
Lettre à Fliess, 8 février 1897.

Annerl est la fille de Freud.

Plus de détails ici (en anglais).

Quelques citations révélatrices du docteur Sigmund Freud

Ne lisant pas l'allemand, je ne peux pas les traduire d'après l'original, c'est donc une traduction de traduction (anglaise) que je vous propose... Les citations en anglais et des explications (minimes) sur leur contexte sont ici.

"C'est moi qui ai délivré le coup mortel ; "ça" avait été malade depuis longtemps et j'ai pris pitié de ses souffrances. J'ai donné la vie à "ça" et j'ai repris sa vie, alors que béni soit mon nom pour l'éternité des siècles, Amen."

"Ne savez-vous pas que je suis le diable ?" 

"J' ai appris aux autres la vertu de la confession et je n'ai jamais été capable de dénuder ma propre âme. [...] Personne ne sait, ou n'a jamais deviné, le vrai secret de mon travail."


"L'éthique m'est étrangère"

dimanche 9 mai 2010

Pourquoi Freud portait-il la barbe ?

Pour cacher une vilaine cicatrice au menton.
Vilaine cicatrice qui date de son voyage en Angleterre - c'est suite à ce voyage que Freud est devenu phobique des voyages en train. C'est aussi le moment où son demi-frère d'Angleterre a disparu.

La sexualisation des enfants (2)

Un autre exemple... En passant devant une librairie, je remarque la couverture d'une nouvelle édition d'Alice au pays des merveilles - une édition pour les enfants.

-L'Alice de la couverture a des seins : tiens, elle est pubère maintenant ? Ce n'est pas conforme à l'histoire, mais passons.

-Elle est représentée avec des bas qui s'arrête au dessus du genoux : très sexy, très dix-huitième siècle.

-Elle a les mains croisées à hauteur du sexe comme pour le cacher et les genoux légèrement en-dedans.

-Elle rougit, à demi-souriante mais très embarrassée (pourquoi ? rien à voir avec l'histoire de Lewis Carroll).

-Elle est vue à travers le trou d'une serrure (là aussi, aucun rapport avec Lewis Carroll)

Mis à part le fait qu'elle est habillée, ça ressemble terriblement à une scène érotique, une scène de voyeurisme, n'est-ce pas ?...

Je vous laisse juger par vous-même :


Si on regarde l'image de très près, on aperçoit aussi des espèces d'arabesques qui sont, pour la plupart, dirigées vers le dessous de la jupe d'Alice. Arabesques qui figurent, à mon humble avis, des intentions sous-jacentes.

Un autre livre, illustré par le même illustrateur, a une couverture de même style :


On retrouve les mêmes bas si sexy, la jupe très évasée (encore plus évasée), avec un poulpe rouge (couleur sexuelle) qui, s'il regarde quelque chose, regarde sous la jupe de la lolita, et dont les tentacules encerclent la lolita, et, toujours à ses pieds, des fleurs, des pseudo-violettes, aux pistils ambigus.

Je ne pense pas que ce soit moi qui ai les idées mal placées...

Je pense plutôt que l'illustrateur s'est laissé aller à ses fantasmes. Ce qui en soit n'est pas un problème... Sauf qu'il s'agit d'un livre pour enfants, pas pour adultes.

On me dira : "Les enfants voient bien pire à la télé..."

Je suis tout à fait d'accord.
Est-ce qu'il y a un seul endroit où on les laisse tranquilles ?...

La sexualisation des enfants

Quand un enfant est élevé dans l'amour, la tendresse, et le respect, quand il ne subit aucune agression sexuelle d'aucune sorte, il n'a pas de sexualité - ce qui est logique, vu que ses organes sexuels ne sont pas encore arrivés à maturité. Il a une sensualité (il est gourmand, attentif aux couleurs, aux sons, etc.) mais pas de sexualité.

C'est à l'adolescence que les hormones font leur travail.

Mais comme la légalisation des rapports sexuels adultes-enfants est à l'agenda de certains riches et puissants pervers, ceux qui travaillent dans ce sens s'emploient par tous les moyens à :

1/Préparer les adultes à considérer la pédophilie comme normale ;
2/Initier précocement les enfants à la sexualité, autrement dit à les agresser sexuellement d'une manière ou d'une autre.

Tout en déguisant leurs agressions en les faisant passer pour de l'information, pour la réponse à une demande de la part des enfants, pour du divertissement familial, etc.

L'opinion publique n'est pas - encore - prête à la légalisation de la pédophilie, mais elle accepte déjà des idées qui en constituent le sous-bassement idéologique :

- Que l'enfant a un sexe (ce qui est tellement évident, qu'en le disant on dit autre chose : qu'il a une vie sexuelle, ou qu'il doit en avoir une, ou qu'il a envie d'en avoir une) ;

- Que l'enfant a des désirs sexuels (c'est la théorie de Freud, qui a lui-même été victime de son père, et qui a abusé de ses propres enfants).

Pour ce qui est de l'initiation précoce à la sexualité - une forme subtile de viol -, elle prend diverses formes.

Par exemple, celle de phallus en érection glissés dans les dessins animés de Walt Disney.

Images discrètes, mais que le subconscient hyper réceptif des enfants ne peut pas ne pas capter.

L'autre jour, en feuilletant un livre d'enfant à la bibliothèque, je suis tombée sur le dessin d'un phallus en érection déguisé en plante verte. C'était un livre sur la nature, et je ne sais pas si le truc était sensé être une asperge, mais il n'en avait absolument pas la forme... Il avait la forme d'un sexe.

Les livres pour enfant ont souvent un contenu allusivement sexuel - y compris quand le sujet n'a rien à voir.

Les parents réagiraient si, à la sortie de l'école, un exhibitionniste montrait son sexe à leurs petits, mais quand l'exhibition est plus subtile, plus intelligente, ils ne réagissent pas. Ils ne la remarquent même pas.

Ceci dit, je les comprends : quand on travaille toute la journée, on n'a pas le temps pour ça.

Et puis on vit dans un monde si sexualisé, qu'on finit par trouver normal que les enfants y aient droit aussi... Sauf que pour eux, c'est traumatisant (pour nous aussi, d'ailleurs, mais c'est tout de même beaucoup moins grave).

Le second degré, les rêves, l'excuse de l'Art

Lorsque j'ai vu "Scary movie", film sensé être comique, j'ai été complètement choqué et bouleversé - à tel point que je suis partie avant la fin (je ne le regrette pas).

Puis j'ai discuté avec des jeunes gens qui avaient aimé le film.

Ils m'expliquèrent que le film était "du second degré".

C'était il y a plus de dix ans...
Aujourd'hui, je ne comprends toujours pas ce que ça veut dire : "du second degré".

Un meurtre est un meurtre.
Et dans "Scary movie", les meurtres sont explicites.
Est-ce que l'holocauste aurait été acceptable, si les nazis avaient eu le sens de l'humour ?

Oui mais (me répond-on) c'est de la FICTION...

Je sais bien, que c'est de la fiction. Mais les spectateurs prennent plaisir à regarder des meurtres, et le réalisateur cherche à nous faire prendre plaisir à des meurtres - et c'est ça qui compte.

Le second degré, c'est l'emballage qui rend le "cadeau" (une tête coupée, un bout de corps humain) acceptable.

De même, dans L'interprétation des rêves, Freud maquille ses aveux de meurtre ou ses désirs homicides en "rêves" innocents...

Second degré, fiction, rêve : chaque fois c'est le même alibi. Parce que ce n'est pas sensé être "vrai", on devrait accepter l'inacceptable.

Et tiens, en parlant de second degré et de fiction : il y a aussi l'excuse de l'art.

L'exposition "Our body" montre de vrais cadavres plastifiés. D'où viennent le corps ? Il s'agit soi-disant de chinois qui ont donné leur corps à la science... Mais rien n'est vraiment clair, et il n'y a pas de papiers. Et pourquoi pas des victimes d'assassinat ? Cacher le cadavre en le montrant : quelle excellente idée !

Le docteur Sigmund Freud a eu peut-être la même, car il collectionnait des momies dont l'origine est quelque peu douteuse.

La violence à la télévision

Tout le monde fait la tête - et j'avoue que je ne suis pas la dernière...
Dans les rues, les gens sont fermés. Ils ont peur de se dire "bonjour".
Pourquoi l'atmosphère est-elle si lourde ?
Presque irrespirable ?

Peut-être parce qu'ils ont peur...

...A force de regarder la télévision.

Les rares fois où je l'allume, en zappant je tombe au moins sur deux ou trois meurtres en une minutes. Et si ce n'est pas un meurtre, c'est l'autopsie d'un trucidé. Et si ce n'est pas l'autopsie, c'est le moment avant le meurtre - juste avant. Et si ce n'est pas un meurtre, c'est un viol. Ou quelque chose qui en prend la direction. Et si ce n'est pas un viol, c'est des insultes. Et si ce n'est pas des insultes, c'est une confrontation très tendue.

J'ai l'impression qu'à force, tout le monde trouve ça normal... Tout le monde se résigne à assister à des meurtres tous les jours sur le petit écran.

Ce n'est pas normal.

Et le fait même de regarder ces meurtres embourbe dans la violence. Le téléspectateur se croit innocent parce que le meurtre qu'il regarde est fictif, mais sur son cerveau, son imaginaire, ses neurones, l'effet est exactement le même que si le meurtre était réel.

Face à un meurtre, ou plus généralement à une scène de violence, il n'y a que deux possibilités :

- S'identifier au meurtrier ;
- S'identifier à sa victime.

Si on s'identifie à la victime, on n'a qu'une envie : éteindre. Si on s'identifie au meurtrier, par contre, on n'est pas dérangé par le spectacle. Les téléspectateurs sont de moins en moins dérangés par les meurtres auxquels ils assistent - à force d'en voir, ils s'y accoutument. Et s'y accoutumer veut dire : "s'identifier au meurtrier".

Il n'y aurait pas de snuff movie si personne ne voulait en regarder...

Et y aurait-il des spectateurs pour les snuff movies, s'il n'y avait pas des spectateurs pour des films violents "normaux" (qui n'ont pas nécessiter de tuer quelqu'un pour être réalisé) ?

Je ne sais pas, mais on peut au moins se poser la question.

D'ailleurs, même ces films violents "normaux" tuent parfois. Il y a plus d'accident mortel lors du tournage d'un film d'action ("film d'action" est un euphémisme pour "film de baston") que lors d'une comédie romantique.

Ce que je dis est évident... mais pourquoi personne n'en tire les conclusions qui s'imposent ?

Les gens se veulent des consommateurs responsables, mais il n'y a pas que le café, le sucre, etc., qui se consomme. Les films aussi se consomment. Les images aussi se consomment.

Les mêmes qui refuseraient d'acheter des jouets faits dans un pays pauvre par des enfants-esclaves regardent en se gavant de popcorns des films qui ont pour effet de les rendre insensibles, violents et cruels.

Sur le sujet des snuff movies et de la violence à laquelle on participe en la regardant, il y a UN bon film (très angoissant d'ailleurs), c'est Tesis - à voir pour ne plus regarder n'importe quoi sans réfléchir...

samedi 8 mai 2010

Apprendre à tuer avec la psychanalyse (2) : le jargon psychopathe

Le jargon de la psychanalyse est un jargon de psychopathe.

Faire son deuil est une expression psychanalytique qu'on utilise sans en comprendre véritablement le sens.
Faire son deuil a été formé à partir de l'expression être en deuil. Être en deuil a un sens clair : l'expression signifie "avoir perdu un membre de sa famille" (et donc, être triste suite à cette perte). La psychanalyse remplace "être" par "faire", un verbe d'action. Au sens littéral, faire son deuil signifie donc "agir de façon à, se débrouiller pour se retrouver en deuil". Ce qui, si on le traduit dans un langage explicite, signifie : "tuer un membre de sa famille"... en toute simplicité.

Objet est un mot innocent... quand on l'applique à un objet.
Mais dans le jargon de la psychanalyse, objet s'applique presque toujours à une personne : le recours à ce mot réifie des êtres humains. Les tueurs en série considèrent les gens en général, et leurs victimes en particulier, comme des objets : la psychanalyse fait de même.

Complexe d'œdipe signifie : "envie naturelle et normale de tuer son père et de coucher avec sa mère". Mais alors, en quoi est-ce un problème, un complexe ?... Le problème n'est pas d'avoir envie de tuer son père et de coucher avec sa mère, mais de ne pas avoir conscience qu'on en a envie. Point de vue de psychopathe, pour qui l'inceste et le parricide sont normaux - et leur absence, problématique...

Il faudrait aussi analyser le terme déni.

A suivre..

Apprender à tuer avec la psychanalyse (1)

Je constate avec plaisir que certains lecteurs ont trouvé ce blog, et l'autre, en faisait comme recherche sur Google : "Freud a violé ses filles" et "Freud a tué son père"... Comme quoi, la vérité refoulée déborde toujours, sous la forme d'un doute ou d'une question, dans l'esprit des personnes libres de préjugés !

Notre monde est schizophrène... beaucoup plus que les individus qui le composent (même si bien sûr, on ne peut complètement distinguer les deux).

L'obsession des apparences a conduit progressivement à un dédain pour la vérité, qui bien souvent est invisible, et le reste. Mais la vérité n'est pas changée par son déni - le déni est un concept psychanalytique...

Sur amazon.fr, un commentateur a eu cette réflexion très pertinente :

"Si Freud avait été Dexter la guérison par psychanalyse aurait exigé sans aucun doute de nous que nous nous transformions en tueur en série."

Il suffit d'enlever le "si", et nous avons là toute la vérité sur la psychanalyse.
Rien de moins.

Freud était Dexter ; la guérison par la psychanalyse exige de nous que nous nous transformions en tueur en série.

Tous ceux qui passent sur le divan ne deviennent pas Hannibal le Cannibale ?

C'est vrai... mais c'est malgré leur passage sur le divan.
De même, tous ceux qui prennent anglais en première langue vivante à l'école, n'en sortent pas bilingues...

Pourquoi personne ne s'en rend compte ?

(Enfin j'exagère : de plus en plus de monde s'en rend compte.)

Pourquoi ne comprend-on pas que lorsqu'un psychanalyste dit : "Il faut tuer le père" il dit exactement ce qu'il dit : "Il faut tuer le père" ?

Pourquoi voit-on des symboles et des allégories là où il n'y en a pas ?

Sur le forum psychanalyse de Doctissimo, un internaute qui fait une psychanalyse et qui lit Freud (circonstance aggravante) montre bien, par ses propos, qu'il est en train de se changer petit à petit, progressivement, en tueur. Il n'est pas encore passé à l'action, mais s'il continue dans sa route psychanalytique, il finira probablement par massacrer quelqu'un. Je vous donne des extraits de ses posts, c'est édifiant :

"La colère est une forme de désir de liberté, je pourrais tuer pour être libre même si au fond je ne veux pas l'être, je sais que la liberté est la solution."

"je suis nomade, je me fous de tout ça, même des autres qui ne sont que des objets dont je me sers comme une sangsue."

"j'ai des doigts de couteaux, des mains d'aciers qui pourraient tuer parfois, mais c'est moi qu'elles tuent. J'ai écrit un livre mais pas réussi à le publier du tout... tant pis. Parfois je me dis que être est suffisant et des fois je voudrais crier le bruit de ma vie sur une place, faire la révolution, devenir ultra, lancer une guerre civile, la force de l'âme est énorme, je crains que l'analyse ne révèle une puissance incendiaire mais créatrice aussi d'une puissance infinie. Un monstre sans dépendance."

"je veux juste dormir, haïr les autres, et regarder la télé. je ne suis pas un héros, j'ai écrit mais personne n'a voulu l'éditer, dommage c'est bien écrit... je l'emporterai au diable, il en voudra, lui. je suis né pour pourrir ce monde, pour cracher dessus, l'enfer c'est moi."

"Je crois parfois que je deviendrais bien un assassin afin de tuer ce qui m'empêche de vivre ! ça fait Amélie Nothomb ? qui sait si ça finira pas comme ça.
Merci du soutien, mais j'ai perdu trop de temps, il est temps d'avancer, de tuer les adversaires, il est temps pour superman de rouler, mais le temps a abimé ma cape alors ça ne vaut plus le coup mais surtout je n'en ai pas la force de tuer les démons. En fait il n'y a pas de chemin. Je voudrais juste que vous ne suiviez pas le mien, il est mauvais ce chemin."

"Si je grandis, comme je suis responsable de mon père, aux dires du psy ça me ferait le tuer ! Les morts sont des objets et ma relation avec les gens est souvent une relation exclusive d'objet: un objet est un désir unilatéral, l'objet est désiré , et ne peut choisir, c'est en fait un désir pervers en un sens. Je ne veux pas de relations bilatérales, ou j'ai à rendre en quelque sorte, de l'amour par exemple, pourtant j'ai envie d'aimer"

"On tue quand on choisit, on tue les autres qu'on ne choisit pas. Assumer est dur, je crois que je me complais dans du Nothomb, mais pas dans la réalité, car il faut sans cesse tuer les autres, ou soi."

"Même quand je fais des photos chose que j'aime beaucoup, je vire le peuple de mon cadre comme pour détruire l'individu, et puis je n'aime pas les portraits je les fais pour souvenir sans rien ressentir..."

Dans d'autres posts, il parle de Freud - Freud, plus Amélie Nothomb, plus une psychanalyse : mélange détonnant... Il vaudra mieux ne pas être dans les parages quand il explosera.

Même s'il a l'air d'un cas à part, les propos de cet internaute sont d'une certaine manière exemplaires - exemplaires des effets de Freud sur ceux qui le prennent pour gourou. Comment un tueur en série pourrait-il former autre chose que des tueurs en série ?...

Mais le plus bizarre (et en même temps, complètement logique) c'est que les autres internautes du forum psychanalyse ne réagissent pas à ces propos si révélateurs, si significatifs. Ils sont habitués au jargon de la psychanalyse, ce condensé de vocabulaire psychopathe.

Une oeuvre peut-elle se révéler plus grande que celui qui l'a conçue ?

C'est la thèse avancée par les pro-Freud pour le justifier, quand ils cherchent à minimiser la portée de Crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne.

"Tout à son entreprise de démolition, le maître de l'Université populaire de Caen ne peut concevoir que l'œuvre du médecin viennois ait pu se révéler plus grande que l'homme qui l'a conçue... Sinon, pourquoi aurait-elle reçu un tel accueil?"

Ici, deux idées :
(1) L'œuvre de Freud est plus grande que lui ;
(2) c'est pour ça qu'elle a eu un tel succès.

L'argument par la succès ne vaut rien... Mein Kampf a eu un succès phénoménal aussi. Une œuvre peut avoir du succès non parce qu'elle est grande, mais parce qu'elle matérialise, à un moment donné, les préoccupations, l'idéologie et les vices d'une population.

Le succès de Freud ne dit rien, ou pas grand chose, sur la valeur de ses idées, mais dit beaucoup sur notre civilisation déviée, pervertie, où les tueurs en série (ceux qui sont identifiés comme tels, et les autres) deviennent des stars, civilisation qui prend son nez pour ses fesses et marche sur la tête.

Alors maintenant parlons de l'argument "l'œuvre-plus-grande-que-l'homme".

Est-ce qu'un arbre produit des fruits plus grands que lui ?
Est-ce qu'une souris accouche d'une baleine ou d'une montagne ?

Aux dernières nouvelles, non.

Séparer l'œuvre de l'homme, c'est ramer contre le bon sens et la logique. Ce genre d'affirmation vaseuse ne peut avoir qu'un effet quand on y croit : nous priver de notre raison. On veut nous rendre crétin et on y travaille.

Une grande œuvre, un grand livre, ne s'écrit pas par hasard. Aucun singe ne tapera "Guerre et Paix" sur une machine à écrire. Chacun crée selon sa mesure, chacun agit selon ses capacités. C'est très facile à comprendre, mais à une époque qui célèbre les docteur Petiot, les Landru et les Freud, c'est devenu difficile à comprendre.

On préfère ne rien comprendre que de regarder en face la triste réalité - et pourtant il n'y a qu'elle qui libère.

Revenons aux bases :

A/Une œuvre est toujours proportionnée à celui qui l'a conçue ;

B/Freud était un menteur cruel et malfaisant - plus précisément, un tueur ; plus précisément encore, un tueur en série ;

C/l'œuvre de Freud reflète toutes les "qualités" de son auteur, et y croire, c'est prendre soi-même la mauvaise route, celle des tueurs en série.

Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

Je continue à lire Le crépuscule d'une idole, que j'apprécie de plus en plus.

Onfray a vu clairement que toutes les théories de Freud sont, en réalité, des extrapolation de sa vie personnelle.

Le complexe d'Oedipe a, comme vous le savez, a deux facette :
1/L'inceste ;
2/Le parricide (plus généralement, le meurtre).

Onfray démontre que Freud avait des relations de type incestueux avec sa mère, sa belle sœur et ses filles et qu'il a passé toute sa vie à tuer - pour Onfray, en intention sinon en acte - des hommes qui incarnaient à ses yeux la figure paternelle.

"Freud conclut que la crainte de l'inceste chez les sauvages révèle un trait infantile commun avec les névrosés. Il suffirait de peu pour que le psychanalyste affirme que seuls les sauvages, les primitifs, les enfants, les névrosés et les malades mentaux répugnent à s'accoupler au sein d'une même famille - alors que les adultes évolués et sains d'esprit, pourquoi pas domicilié à Vienne, pourraient l'envisager sans difficulté." (p.204)

Freud affirme d'ailleurs dans Trois essais sur la sexualité qu'on ne peut être pleinement heureux que lorsqu'on a surmonté ses préjugés contre l'idée de coucher avec sa mère et ses soeurs... Comme dit le proverbe, le renard voudrait que tout le monde mange des poules : le pervers voudrait que tout le monde lui ressemble.

Onfray met donc en plein dans la mille.

Il ne lui manque que les informations données par le journaliste Eric Miller : que Freud a tué non seulement en intention et en imagination, mais en fait.

C'est comme ça que naissent les tueurs en série : ils sont d'abord obsédés par l'idée du meurtre, ils fantasment en couleurs et en détails sur les personnes et les circonstances de meurtres imaginaires, et puis un jour, ils passent à l'action.

Même dans l'amour, ou plutôt dans la passion, car Freud n'a jamais aimé personne au vrai sens du terme, Freud éprouvait toujours des sentiments mélangés, et restait tiraillé par l'envie de tuer.

Wilheim Fliess, qui a été son amant selon Miller (qui cite un passage très très suggestif de leur correspondance) et au moins son grand amour selon Onfray et d'autres chercheurs, a été lui-même l'objet et presque la victime des pulsions homicides de Sigmund.

Dans L'interprétation des rêves, Freud le menace à demi-mot (sous couvert de raconter un de ses rêves) de l'éliminer s'il se mettait un jour en travers de son chemin.

Dans une lettre, Freud explique à Fliess - par le détour d'une allusion littéraire - qu'il est partagé entre l'envie de lui "pardonner" (Fliess ne lui a rien fait, mais ça c'est un détail) et l'envie de lui faire prendre un bain de sang... Fliess, qui soupçonnait à juste titre Freud de comploter son assassinat (au cours d'une promenade sur une falaise) coupera les ponts avec son mortel ami avant qu'il ne soit trop tard. Freud l'accusera de "paranoïa"... C'est vrai, quoi : pourquoi il ne se laisse pas tuer gentiment ?!

Il y aurait des rapprochements intéressants à faire entre ce que Freud écrit dans l'Interprétation des rêves sur ses propres rêves, rêves où il est très content parce que c'est l'autre (représenté dans le rêve) qui est mort, et pas lui, et les propos de divers tueurs en série.

Par exemple, Ed Kemper :

"Ce que je désire ardemment [...] c’est assister à la mort, et savourer le triomphe que j’y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres. C’est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus. Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. Elle sont mortes et moi je suis vivant. C’est une victoire personnelle".

On retrouve exactement le même sentiment, exprimé sous une forme très similaire, chez Freud.

Je reviens à Onfray.

Il écrit, p. 202 :

Freud a effacé "toute frontière entre le normal et le pathologique - une façon bien compréhensible pour tout être affecté d'une pathologie de devenir illico presto un individu normal."

C'est exact - et, pour un tueur en série, une façon de noyer sa culpabilité personnelle dans une culpabilité générale, un moyen de noyer le poisson...

Michel Onfray est, à ma connaissance, l'auteur francophone qui s'est approché au plus près de la vérité sur la vie et la psychologie du sinistre docteur Freud.

Le crépuscule d'une idole, c'est ici.