Il y a du nouveau sur Freud !
La petite fille de Freud est arrivée à la conclusion que son grand-père a tué John
Primo, la petite fille de Sigmund Freud, Sophie Freud, qui est une thérapeute respectable et respectée, est arrivée (je suppose par ses propres recherches, ou peut-être par des découvertes familiales, je ne sais) à la conclusion que son grand-père a effectivement tué John, le grand-oncle de Sophie et le demi-frère de Sigmund...
ça n'a pas dû être une prise de conscience facile, et je salue ici son intégrité intellectuelle.
Comment je suis au courant ?
Eh bien tout simplement parce que je consulte le site d'E. Miller, le spécialiste de Freud et de ses crimes, et que Miller en parle et cite la lettre de Sophie Freud où elle exprime sa conviction/prise de conscience.
Miller a fait de nouvelles découvertes qui confirment toujours davantage la culpabilité de Freud. Personnellement, ça fait longtemps que je n'ai plus l'ombre d'un doute, mais ça fait toujours plaisir de découvrir de nouvelles pièces du puzzle.
Et puis je sais bien que les lecteurs de ce blog sont dubitatifs et avides de preuves... Ce qui est on ne peut plus naturel et légitime.
Alors voici une autre information intéressante.
Une citation peu connue de Freud, où on découvre qu'il aimerait bien disséquer les enfants qu'il croise dans les rues
Voici la citation en question, tirée d'une lettre de Freud, jeune, à son ami le plus intime. Freud est en voyage à Trieste :
"Few small children appear on the streets. Those I have seen look very precocious [...] Since it is not allowed ["unfortunately forbidden"] to dissect human beings, I really have nothing to do with them."
Ma traduction :
"Peu de petits enfants sont visibles dans les rues. Ceux que j'ai vu semblent très précoces [...] Puisqu'il est malheureusement interdit de disséquer les êtres humains, ils ne m'intéressent absolument pas."
Très rassurant...
Autre information intéressante :
Un traducteur de Freud censure l'une de ces lettres, où le fondateur de la psychanalyse confesse indirectement ses pulsions meurtrières
Voici la lettre en question ; le passage qui a été supprimé par le traducteur est en italique :
"His is a harsh and revolutionary nature, full of bitter criticism. There is little trace of the kind of plot in which, although the hero who has fought for a good cause may be basted, his cause is triumphant, or the writer can at least promise it victory. When it comes to murder, he is a veritable Shakespeare he is most keen on ruination paved by passion, all his heroes are stubborn and given to cracking open each other's skulls, and he invariably paints passions so large that it is worth the writer's trouble to examine them and perhaps, if I understand Hebbel rightly, to excuse them. I particularly like his Judith, which poses a sexual problem; an excessively strong woman stands up to an excessively powerful man and revenges herself upon him for the inferiority her sex has imposed on her . . . "
Traduction du passage censuré :
Quand il s'agit de meurtre, il est un vrai Shakespare ; il a une prédilection pour la destruction pavée par la passion, tous ses héros sont obstinés et se brisent les crânes les uns aux autres ; invariablement il peint les passions d'une manière si grandiose que ça vaut le coup de les examiner et peut-être, si j'ai bien compris Hebbel, de les excuser.
Excuser les passions qui poussent au meurtre, ou les meurtriers eux-mêmes, ce n'est pas très clair, mais vous avez compris l'idée : Freud sympathise avec les meurtriers dépeints par le dramaturge Hebbel, et apprécie que celui-ci ne donne pas la victoire aux gentils.
Ce qui ressort des travaux de Miller, c'est que les spécialistes de Freud qui ont accès à sa correspondance sont tous plus ou moins dans le secret, et s'emploient à falsifier sa correspondance en supprimant ou censurant ses lettres les plus révélatrices –et en forgeant des fausses– pour cacher l'horrible secret.
La petite fille de Freud est arrivée à la conclusion que son grand-père a tué John
Primo, la petite fille de Sigmund Freud, Sophie Freud, qui est une thérapeute respectable et respectée, est arrivée (je suppose par ses propres recherches, ou peut-être par des découvertes familiales, je ne sais) à la conclusion que son grand-père a effectivement tué John, le grand-oncle de Sophie et le demi-frère de Sigmund...
ça n'a pas dû être une prise de conscience facile, et je salue ici son intégrité intellectuelle.
Comment je suis au courant ?
Eh bien tout simplement parce que je consulte le site d'E. Miller, le spécialiste de Freud et de ses crimes, et que Miller en parle et cite la lettre de Sophie Freud où elle exprime sa conviction/prise de conscience.
Miller a fait de nouvelles découvertes qui confirment toujours davantage la culpabilité de Freud. Personnellement, ça fait longtemps que je n'ai plus l'ombre d'un doute, mais ça fait toujours plaisir de découvrir de nouvelles pièces du puzzle.
Et puis je sais bien que les lecteurs de ce blog sont dubitatifs et avides de preuves... Ce qui est on ne peut plus naturel et légitime.
Alors voici une autre information intéressante.
Une citation peu connue de Freud, où on découvre qu'il aimerait bien disséquer les enfants qu'il croise dans les rues
Voici la citation en question, tirée d'une lettre de Freud, jeune, à son ami le plus intime. Freud est en voyage à Trieste :
"Few small children appear on the streets. Those I have seen look very precocious [...] Since it is not allowed ["unfortunately forbidden"] to dissect human beings, I really have nothing to do with them."
Ma traduction :
"Peu de petits enfants sont visibles dans les rues. Ceux que j'ai vu semblent très précoces [...] Puisqu'il est malheureusement interdit de disséquer les êtres humains, ils ne m'intéressent absolument pas."
Très rassurant...
Autre information intéressante :
Un traducteur de Freud censure l'une de ces lettres, où le fondateur de la psychanalyse confesse indirectement ses pulsions meurtrières
Voici la lettre en question ; le passage qui a été supprimé par le traducteur est en italique :
"His is a harsh and revolutionary nature, full of bitter criticism. There is little trace of the kind of plot in which, although the hero who has fought for a good cause may be basted, his cause is triumphant, or the writer can at least promise it victory. When it comes to murder, he is a veritable Shakespeare he is most keen on ruination paved by passion, all his heroes are stubborn and given to cracking open each other's skulls, and he invariably paints passions so large that it is worth the writer's trouble to examine them and perhaps, if I understand Hebbel rightly, to excuse them. I particularly like his Judith, which poses a sexual problem; an excessively strong woman stands up to an excessively powerful man and revenges herself upon him for the inferiority her sex has imposed on her . . . "
Traduction du passage censuré :
Quand il s'agit de meurtre, il est un vrai Shakespare ; il a une prédilection pour la destruction pavée par la passion, tous ses héros sont obstinés et se brisent les crânes les uns aux autres ; invariablement il peint les passions d'une manière si grandiose que ça vaut le coup de les examiner et peut-être, si j'ai bien compris Hebbel, de les excuser.
Excuser les passions qui poussent au meurtre, ou les meurtriers eux-mêmes, ce n'est pas très clair, mais vous avez compris l'idée : Freud sympathise avec les meurtriers dépeints par le dramaturge Hebbel, et apprécie que celui-ci ne donne pas la victoire aux gentils.
Ce qui ressort des travaux de Miller, c'est que les spécialistes de Freud qui ont accès à sa correspondance sont tous plus ou moins dans le secret, et s'emploient à falsifier sa correspondance en supprimant ou censurant ses lettres les plus révélatrices –et en forgeant des fausses– pour cacher l'horrible secret.